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Escroquerie aux manuscrits anciens : ouverture du procès ARISTOPHIL

Ce lundi 8 septembre, s’est ouvert devant le tribunal correctionnel de Paris le très attendu procès ARISTOPHIL. Au cœur de cette affaire : un système d’investissement dans des manuscrits anciens, qui aurait en réalité dissimulé une vaste escroquerie à la Ponzi.

Le schéma : Entre 2009 et 2015, les dirigeants d’ARISTOPHIL et leurs partenaires auraient, au moyen d’une mise sur le marché de plus de 130.000 manuscrits originaux dont la valeur économique, manifestement surévaluée, était décorrélée des prix du marché, trompé près de 18.000 investisseurs qui, pensant souscrire à un produit financier sécurisé assorti d’un rendement annuel conséquent, alimentaient en réalité un modèle économique non viable s’apparentant à une pyramide de Ponzi​​​​​​​. En 2015, des perquisitions et des mesures conservatoires ont alors entraîné la liquidation de la société et l’ouverture d’une enquête judiciaire.

Les qualifications juridiques : Sur le plan pénal, les chefs retenus visent principalement l’escroquerie en bande organisée et la pratique commerciale trompeuse.

Le procès : Après 10 années de combats judiciaires, au tribunal désormais d'examiner ces faits. Le dossier concerne un très grand nombre de victimes : plus de 18 000 investisseurs qui, au-delà de leur préjudice moral ont, pour la majorité d’entre eux, perdu tout ou partie de leur apport financier. Le montant total collecté par ARISTOPHIL est, quant à lui, évalué à près d’un milliard d’euros.

Des enjeux forts pour Cyril Gosset et Hugo Lemoine du Cabinet GOSSET LASEK ESCLATINE AVOCATS qui assurent, aux côtés de Philippe JULIEN, associé du Cabinet PDGB Avocats, et de Laura Amiech-Carré, la défense des intérêts de plus de 600 parties civiles.


© GLE Avocats

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